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Portrait en gros plan
Programme de Coordinateurs de régions (Janvier)

Dialogue Intergénérationnel en Pays d’Afrique Central Cameroun (DIPACC)

Objectif : Promouvoir les échanges intergénérationnels - Fiche 1

 

Origine de la réflexion

 

Depuis plusieurs décennies, l’idée a souvent été reconnue et exprimée que l’évolution sociétale contemporaine était de nature à distendre les liens entre les générations, et de nombreuses voix se sont élevées pour tenter d’y remédier en rapprochant les âges de la vie.

 

Au Cameroun, l’organisation AGCE, connue pour ses actions en faveur de la cohésion sociale et de lutte contre la précarité sous toute ses formes, a lancé de 2019 à 2020, deux appels successifs à projets visant à développer les relations intergénérationnelles. Au total, l’organisation a accordé son encadrement à 5 projets répartis sur l’ensemble du territoire (Centre, Littoral, Ouest et Est) pour un montant total attendu de plus de 861 millions à 40 milliards de FCFA.

 

Si l’on s’en tient aux prévisions socioéconomiques, 30 dossiers de candidature furent reçus et soumis à un comité d’experts 0 en 2019 et 20 en 2020) parmi lesquels, 5 furent retenus et sont en attente de financièrement.

Ce sont ces quelques 30 dossiers de candidatures qui ont été mis à notre disposition par des jeunes qui ont rejoint le Groupe DGPE-I, qui ont servi de base à la présente analyse. Au Cameroun, selon les âges, des différences culturelles apparaissent entre les populations autochtones plus anciennes et les allogènes qui arrivent avec une nouvelle culture, sans qu’il y ait (encore) de conflits intergénérationnels. Un petit groupe d’activiste issus des groupes des Ressortissants Paysans des Régions en Ville (RPRV)  ou non, saisit l’opportunité et lance l’appel vers des soutiens à projets culturels nationaux, l’initiative féconde en 2021, 1(un) grand projet né du Cadre associatif qu’intégré : 4 projets socioéconomiques et sanitaire, 1 projet éducatif, notamment, de formation et d’encadrement des jeunes défavorisés, favorisant le développement rural durable sur la base d’un dialogue territorial privé franc, prenant en compte tous les âges – du financement qui proviendrait de l’organisation d’AGCE appuyé de ses partenaires locaux et internationaux – et c’est dont de ses études de projets que naquit le Groupe DGPE-I. Depuis 2019-2021, l’organisation AGCE à travers le DGPE-I tient des formations et demande de soutiens au gouvernement pour satisfaire toutes les attentes des communautés rurales et bidonvilles de la région, plus exigeantes pour cause, elles sont plus défavorisées suite aux politiques gouvernementales très lentes à repondre aux besoins individuels et à celle des groupes associatifs, des couches les plus vulnérables et isolées (Femmes et enfants). En 2021, Josué SAMPA NKWEBDJEU président et cofondateur d’AGCE, a constitué un petit groupe d’experts pour juger de la qualité des projets à proposer au financement local et international, en l’occurrence les 5 projets retenus par le DGPE-I / « AGCE » (ACTION GLOBALE POUR LA CULTURE A TRAVERS L’ECRITURE).

Atelier - Animateur Coordinateur de Région H/F

Promouvoir les échanges intergénérationnels - Fiche 1

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Les étapes

Depuis 2015, les promoteurs d’AGCE font que les populations rurales et des bidonvilles, notamment, les jeunes défavorisés, femmes et enfants inscrits, participent à des salons régionaux organisés par des experts du développement humain, sur le thème de la cohabitation sur les territoires où ils animent des espaces et proposent des activités à travers des canons comme : la littérature et la culture du numériquePour inviter la jeunesse ainsi que des professionnels à s’y intéresser, des Ateliers, des séminaires et conférences du programme général d’AGCE accompagnent des bénéficiaires tous les mois en ligne et sur leur terrain.

 

En 2021, les membres actifs d’AGCE proposent déjà trois débats locaux, dont un sera « un évènement culturel d’envergure, publique et de promotion des talents jeunes, créateurs d’auto-emplois et culturels, entrepreneurs indépendants ». Ils recherchent alors des partenariats locaux pour pérenniser les échanges sociaux, économiques et culturels transmis par les ainés, en mettant en place un cadre d’étude ayant comme objectif, de continuer à contribuer aux efforts déjà engagés dans ce secteur en matière de : développement humain et de la promotion socioéconomique, la lutte contre la pauvreté.

 

De 2021 à l’horizon 2026, les ambitions d’AGCE seront de réaliser l’encadrement des groupes dans la région du Littoral et du Centre, en stabilisant ses acquis techniques et administratifs, éduquant ses jeunes autoentrepreneurs à créer des services à fortes valeurs ajoutées pour booster la consommation made in Cameroun, sur des marchés locaux et internationaux (Téléchargeables et physiques) et soutenir le  développement, en engageant plus de jeunes sans emploi issus des « Groupes d’AGCE en Pays du Cameroun, » pour œuvrer en solidarité avec la jeunesse afin qu’elle intègre dans les emplois créés, des personnes défavorisées locales et étrangères, développe des projets de société en étant des acteurs apprenant, des promoteurs et partenaires de l’innovation technique pratique pour vaincre la pauvreté. Deux débats locaux sont prévus durant l’année 2021-2023 et conduiront à un bilan d’évaluation chaque année.

Les résultats 

Depuis 2015, une petite dizaine de débats locaux ont été organisés avec en moyenne une quarantaine de participants par session. L’accueil des participants ruraux et des élus locaux est très positif. Les populations actives jadis paysannes et de diverses cultures ont acquis des compétences de préparation et d’animation des cadres d’échanges pédagogiques qui fournissent des formations bien connues et pour lesquelles leur compétence sont sollicités. Il est encore difficile de certifier les bénéficiaires sur la base des résultats mais nous faisons comprendre aux populations, comment et pourquoi devenir des nouveaux adhérents ruraux d’AGCE. C’est un travail de longue haleine : « Ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières », dit le président.

Les enseignements 

Depuis 2015 - 2021, l’organisation AGCE en Pays de Cameroun a conquis des élus locaux et des populations actives, paysannes et rurales. Les activistes jusqu’à lors en très petit nombre de 8 Administrateurs stagiaires et un Ingénieur aidées des personnes motivées (10 volontaires et 2 personnels) ont acquis des compétences reconnues utiles aux activités d’intérêt général, d’abord dans leur étude scolaire, et sont devenus par la suite des membres d’AGCE sollicités pour leur volonté d’animer des réunions. Ils se sont enrichis d’une vision plus large de leur Pays et de la culture de l’activité que nous menons AGCE sur le terrain et sur des plateformes économiques numériques professionnelles multi-prestations d’AGCE. Mais, certains membres de groupes, encore trop paysan-paysan ont du mal à toucher les nouvelles populations plus actives. Le noyau dur constitué de quelques membres actifs du groupe principal d’AGCE cherche à s’ouvrir, à intégrer des représentants de nouvelles populations camerounaises, africaines et occidentales dans les activités pour atteindre 375 000 inscrits d’ici horizon 2026, afin de redynamiser ses équipes et renforcer son réseau de partenaires locaux et étranger du Cameroun, d’Afrique et International.  

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